
Heures paie et heures planning en annualisation
Si vous êtes salarié, vous avez dû constater sur vos bulletins de paie le chiffre de 151,67 heures. D'où vient-il ? Et pourquoi est-il différent du nombre d'heures du compteur d'annualisation ?
La logique paie
151,67 heures, c'est un douzième de 1820 heures. Mais pourquoi 1820 heures ? 1820, c'est 35 heures * 52 semaines. Hors disposition spécifique, la rémunération d'un salarié à temps complet est basée sur 1820 heures annuelles. Ce chiffre comprend donc les heures travaillées, mais aussi les heures de congés et de fériés.
La logique planning
Le compteur de suivi d'annualisation est basé sur une logique différente : on part d'un nombre de jours annuels, on retire les repos hebdomadaires, les droits à congés payés et les droits à fériés et on ajoute la journée de solidarité :
365 jours
- 104 repos hebdomadaires
- 25 congés annuels
- 8 fériés (chômés)
- 1 jour de solidarité
= 229 jours à travailler
Et on obtient un nombre d'heures à faire avec le calcul suivant :
229 jours * 7 heures
= 1603 heures à faire
Concilier compteur paie et compteur planning
Comment, dès lors, faire cohabiter ces 2 compteurs ? C'est assez simple car le principe de base dans le cadre d'une gestion annualisée est le suivant : on dissocie paie et planning en cours de période d'annualisation. Au cours de la période d'annualisation, la rémunération de base est identique chaque mois, indépendante des heures réellement réalisées.
La "réunion" entre les 2 compteurs se fait en fin de période d'annualisation où l'on va considérer le bilan d'annualisation et, s'il est positif, on va payer des heures supplémentaires. On peut aussi payer des heures supplémentaires en cours d'année, mais ce n'est pas l'option la plus flexible.
J'espère que ces explications éclairent la relation entre paie et planning en gestion annualisée du temps de travail.
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